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Drôles de Pagaies

Création de poissons décoratifs à partir de pagaies et de rames 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les « Drôles de Pagaies » de Pascale (Palou pour les proches, c’est ainsi qu’elle signe ses poissons) témoignent pleinement de son histoire personnelle :

 

A 12 ans, déjà passionnée de pêche, elle emmenait son petit frère à l’insu de ses parents dès 5 heures du matin sur les bords du Cher en espérant chaque jour faire une pêche miraculeuse.

 

Ses oncles, pêcheurs eux aussi, possédaient une scierie dans le Poitou qui fut son aire de jeux pendant de longues années. C’est là qu’est née sa deuxième passion : l’amour du bois. Elle a d’ailleurs dépensé l’argent de son premier travail d’été à 16 ans dans l’achat de ses toutes premières machines à bois.

 

Plus tard, dans le cadre de son activité professionnelle elle fabrique  avec ses élèves des canoës et des kayaks en résine et des pagaies en bois. Des centaines de jeunes vont avoir la chance de s’initier à la pratique du canoë-kayak et de descendre l’Indre, la Loire, L’Anglin, l’Indrois, la Creuse et même la Dordogne.

 

En vacances à St Pierre Quiberon il y a maintenant presque 40 ans, Pascale et sa famille tombent amoureux de la presqu’île. Elle côtoie quelques pêcheurs professionnels locaux qui, à bord de leurs bateaux, lui font découvrir ainsi qu’à ses enfants leur dur quotidien.  Elle finit ensuite par acheter une maison de vacances à St Pierre qui deviendra sa résidence principale.

 

Transformer des pagaies, des rames et des avirons en poissons décoratifs permet de rassembler ses trois passions: la pêche, le bois et le canoë. Ces poissons se veulent une traduction simple et dépouillée des activités qui ont conduit sa vie.

Elle travaille d’anciennes rames ou pagaies qui une histoire parfois identifiable (celles de l’Amarok, bateau d'un ancien pêcheur professionnel de Portivy, celles du braconnier de Loire qui les peignait en noir pour ne pas se faire repérer la nuit, celle gravée Men Er Vag du nom du bateau qui effectuait la liaison Quiberon/Houat/Hoëdic …). Elle essaie de garder la peinture d’origine sur les plus anciennes ou bien elle transforme totalement les plus récentes en puisant son inspiration dans ses souvenirs et au hasard de ses promenades.

 

Et puis son histoire devait être prédestinée puisque son nom de jeune fille n’est-il pas Rivière ?

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